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jeudi 25 mars 2010

Philippe Bourdon


Après avoir intégré nombre d’expériences, il m’est désormais
possible de voir avec un recul grandement bénéfique la façon dont
j’approche la photographie. J’ai longtemps cherché à définir celle-ci,
pour réaliser en fin de compte que mon approche photographique ne pouvait
se dissocier de mon approche de la vie. Cela se résume en trois mots :
LE MOMENT PRÉSENT.
Il en est ainsi puisque chaque photographie que je prends est un choix, un acte
conscient et s’enracine profondément dans le présent.

Cette vision du médium par contre, m’amène tout un lot de questionnements
éthiques envers ma pratique. Qu’est-ce qui fait qu’une photo est bonne ou non?
Jusqu’où et à partir d’où les considérations techniques ont-elles préséance?
D’un lot, peut-on choisir toutes les photos et non seulement une?
Si cela a une valeur pour moi, est-ce suffisant? Ou encore cela doit-il plaire à autrui
afin que cela ait droit de citer?

dimanche 21 mars 2010

Samuel Pasquier

J'ai toujours porté de l'intérêt aux images lourdes et saturées. Du visuel qui attire l'oeil. Des photos qui crient quelque chose et qui impressionnent. C'est cependant dans la direction opposée que je tente maintenant de me diriger. Épurer mon style pour en revenir à la base, à l'essentiel. La lumière naturelle très diffuse est un élément que je veux comprendre et manipuler le plus précisément possible pour transmettre la fragilité que je veux communiquer dans mes prochaines créations. Tirer profit des erreurs trop souvent indésirées et faire confiance au hasard, m'accommoder de l'imprévu. Le film m'apporte une richesse que je ne parviens pas à avoir avec la photographie numérique et fait souvent naitre les défauts que j'affectionne. Des images éphémères impossibles à reproduire une deuxième fois. En poussant du côté du light painting, des lens flair et des flous, l'exploitation de ces "médiums" va, je crois, permettre l'extension de ma pensée pour me permettre d'exprimer certains sentiments et ainsi créer un lien avec celui ou celle qui verra cette image. Partager des pensées que nous avons tous mais qu'on ne saurait clairement identifier.

mardi 16 mars 2010

Éric Vanzin-Lagarde

Faire renaître la mythologie grecque des sirènes dans chacune des modèles/actrices pour démontrer, de façon dramatique, sous forme de l’imagerie, ma fascination pour les femmes. Elles devront refléter une forme de vie plus puissante que les humains c.-à-d.   Des démones, des déesses, des surhumaines, etc. L’intérêt de développer sur les femmes est liée au désir de partager ma vision de leurs forces et faiblesses dans un monde ou tout est radical/objectif, tel que la fin du monde, comme dans les rêves et notre imaginaire. L’idée est de faire face aux opposés, telle que ma fascination pour elles se compose autant de mes désirs que de mes peurs face à ce qu’elles représentent à leur meilleur et à leur pire au niveau le plus extrême possible. Les femmes peuvent autant jouer sur la  source de mon bonheur que celle de mon malheur. À travers ce projet j’aimerais faire transparaître des émotions/impressions puissantes. Le médium sera la vidéo et la photographie.  Recherche des effets visuels de type rêveur; réflexions spéculaires, flous, mouvements,  macro, et  travail Photoshop approfondi. Je me dois de trouver des maquilleuses /coiffeuses/ stylistes finissants pour ce projet afin d’assuré un travail de qualité professionnel  où chaque aspect de la photographie sera  réussi. Dans le meilleur des mondes, je travaillerais avec la même équipe tout au long de la session.

Jessica St-Pierre



Mon travail commence avec une prise de conscience. Il est dur de réaliser qu’une personne que l’on croit si proche, et que l’on croit connaître par cœur, presque autant que l’on peut se connaître soi-même, n’est en fait pas la personne que l’on croit. Sous les apparences il se cache souvent une toute autre personne. C’est cette réflexion qui m’a fait imaginé le travail que je vais réaliser. Une personne peut nous sembler forte et avoir un avenir prometteur mais cette personne peut aussi se cacher sous un masque. Je veux montrer les masques que certaines personnes dans mon entourage ont portés, portent présentement, ou pourraient éventuellement porter.

Jean-Philippe Maurice

LE projet que j’ai présentement en tête, pourrait s’appeller “l’etre humain et son milieu”. La demarche du projet serait de capter l’être humain, de capter ce qu’est l’homme au travers de ce qu’il fait, ce qu’il habite. Donc devant cette demarche, le projet pourrait prendre le nom de “l’etre humain est son milieu”. En gros, le projet vise a montrer comment une personne influence son milieux, ou vice-versa, comment un milieux influence une personne. évidemment, tout cela ne vise aucun résultat appréhendé. L'interprétation finale reste a voir, à découvrir, à interpréter.
Le projet pourrait prendre plusieurs formes une fois transposé en photographie. premièrement, il pourrait y avoir une partie plus intimiste; des photos de plusieurs personnes dans leur propres univers....le résultats étant a déterminer. Ensuite, je pensais faire des photos d'endroit diverses avec des styles tout à fait différents mais qui mettrait en évidence l'absence d'être humain mais qui en indiquerait son influence intrinsèque. Photographier des lieux public bondé de gens puis en faire le contraire, des lieux public vidée de sa clientèle....

Alexandre Marchand

Ma démarche artistique tente de témoigner du chaos régnant sur la nature et l’ordre des choses. Elle tente de rendre justice à la beauté que la nature offre. Que ce soit une tache provoquée par l’explosion d’une tasse de café qui tombe par terre ou les formes géométriques qui sont parfois produites par les branches d’un arbre. Provoquer le chaos et le capturer dans un environnement contrôlé, sans le laisser paraître et que ce ne soit visible que par un incroyable exercice d’observation et d’analyse. Les procédés sont simples, recréant des contextes où le hasard est roi et le laisser imprégner un médium détourné. Une réflexion purement visuelle de la beauté naturelle.

Véronique Léveillé-Lewandowski


Je m'intéresse principalement à l'individu en relation avec son quotidien. L'humain est un sujet extrêmement complexe tant au niveau physique que psychologique. Ma démarche artistique est une documentation mais aussi une réflexions sur notre vie contemporaine; nos besoins, notre mode de vie, nos pensés, nos états d'âmes, notre identité, nos rapports interpersonnels.

La photographie me permet de pouvoir capter des instants précis dans nos vies qui ne se réalisera plus jamais mais elle permet aussi de pouvoir imager ce que le monde physique ne peux voir de ses propres yeux. Je l'utiliserai comme outils documentaire afin de montrer le réalité du moment présent physique mais aussi pour montrer ce que l'oeil ne peux voir. Elle sera utiliser comme médium directrice de mes projets de recherches sur l'individu dans son quotidien.

Charles-André Lemire

Démarche

Questionner la réalité peut-il avoir lieu?

« Cet homme est mort et il va mourir ». Une phrase simple mais éloquente écrite par Roland
Barthes dans son essai sur la photographie La chambre claire met en exergue une
problématique fondamentale liée à la pratique photographique. Au dessus de cette phrase, le
portrait réalisé par Alexander Gardner d'un prisonnier condamné à mort à la fin du XIXe siècle.
Barthes révèle alors la simple dichotomie de la photographie : capturer mécaniquement et de
façon relativement objective la réalité et la marque qu'elle crée dans le temps, désormais
inscrit dans le passé. Elle devient éternelle...
La place de l'imagination et de l'interprétation redéfinit notre conception de la narration; du
corpus historium, et laisse place à un historisme teinté par une représentation personnelle et
ponctuelle. Ainsi la lecture d'une image se modifie à travers l'Histoire et sa nature fluctue
selon les époques. La réalité est amovible et manipulable, comme roman crée des images
différentes selon les époques qu'il est lu, à la différence que la littérature poursuit une trame
linéaire et chronologique; la photographie est unique par son cadre.
Ce cadre qui restreint la photographie dans sa narration est transgressable en son essence;
la temporalité et « l'instant de mort » sont contournables. La notion de mort est donc revisitée
par l'installation et le montage photographique. Ces modes de représentation servent à voir
en la photographie non plus un acte délibérément objectif, mais une source insidieuse où la
Vérité n'est plus inscrite en lettres dorées.

Jolianne L'Allier Matteau

Le corpus d’images que j’ai cru bon présenter évoque plusieurs figures de style possiblement disparates dans leur ensemble, néanmoins il dresse le portrait d’une introspection inachevée. Quant à mes sources d’inspiration, elles sont multiples et diverses, bien qu’elles soient toutes marquées d’un rituel de création et d’une facture particulière. L'inspiration peut provenir tant d’un banal objet usuel (Es-tu tombé sur la tête ?) que d’un vulgaire constat sociétal (Narration). D’autres fois, je ne suis que témoin et je documente (Série Chine / Série Portraits). Toujours est-il, chaque concept soulève chez moi un long moment de réflexion puisqu’il est posé et méticuleusement étudié. De fait, rien n’est laissé pour compte, chaque détail a sa raison d’être, tout comme les choix chromatiques d’ailleurs.

Créer de belles images, oui. Mais provoquer l’émoi chez le spectateur, surtout. De ce fait, la majorité de mes illustrations se voit octroyer l’étiquette sociopolitique au moyen de son propos. Elles sont effectivement le manifeste de situations quotidiennes douteuses et mettent de l’avant certaines énormités et ce, tout en étant marquées d’un brin d’ironie. D’autre part, j’estime qu’une de mes forces est la mise en scène, ainsi chaque image est pensée et composée comme un tableau. Le choix de la caméra en est également pour beaucoup, de par sa complexité, elle me contraint à une rigueur absolue.

J’aspire vivement à la poursuite de ma formation à un niveau supérieur dans la mesure où un encadrement universitaire tel celui de Concordia serait sans doute profitable à l’élaboration et à l’approfondissement de ma démarche artistique.

Chine



Narration


Portraits


Sarah Haddad

P __ A __ R __ C __ O __ U __R__S__________U__R__B__A__I__N

 


La Ville

La ville comme un grand terrain de jeu permettant l’expérience d’un labyrinthe urbain sans fin. La ville en tant que limite qui offre la liberté dans une cage.

L’ Individu

L’individu anonyme qui parcours cette ville; la ville qui habite cet individu. Son histoire avec la métropole qui dure et se renouvelle sans cesse, sa mémoire des lieux.

Le Parcours

Une marche à suivre, propre à chaque parcours, qui donne accès à une série de trajets aléatoires, le tout individuellement teinté par une thématique donnée. Le parcours urbain est construit par fragments récoltés ici et là, mais surtout là-bas. Il y a collecte de preuves tangibles qui ne laisse aucune trace de son passage : photographies, carnet de notes et pistes sonores. Le parcours cherche à briser les habitudes de l’individu. Il y a superposition des trajets sur la carte de la ville, ils se croisent de façon aléatoire; entrecroisement, répétition.

Le trajet est propre à chacun; c’est le parcours d’un individu anonyme dans la ville; et la ville qui habite celui-ci.




Krystyna Delahaye

Perte de l’illusion; sentiment d’une personne qui découvre une réalité non conforme à ce qu’elle attendait ou avait imaginé.
C’est en se détachant de ses illusions que l’on atteint la conscience du réel.

Je suis aujourd’hui à la recherche d’une vérité que j’ai toujours nié, préférant m’accrocher à un monde illusoire.
La vie en laquelle j’avais une foi profonde s’est arrêtée hier.
Aujourd’hui je renais.

Cette direction que j’ai décidé de donner à ma vie est remplie d’embuches de difficultés.
De nombreuses fois je préfèrerai reculer, mais il est trop tard.

J’ai maintenant pleinement conscience de la beauté de ma quête, celle-là mëme qui me permettra de vivre pleinement et de jouir de chaque instant.

Je pars à la découverte de MOI.

Je profiterai donc de cette magnifique opportunité de renaissance pour m’explorer à travers le médium par lequel je m’exprime le mieux, la photographie.
C’est en étant totalement transparente à moi-même que j’arriverai à me voir.
Étude de moi-même par l’instinct.
Quête d'identité.

Au moment présent.

Je serai donc la protagoniste de mes images. Mon corps ne sera pas nécessairement mis en scène mais mes sentiments le seront.

Il y aura donc une teinte de moi dans toutes mes images.
Quant au médium, j'utiliserai l'argentique, puisque je n'ai pas de contrôle sur le résultat des images.
Il m'est impossible de prendre une photographie et de la recommencer parce que ce que je vois ne me plais pas.
Ce sera donc la représentation du moment présent, comme il est.
J'axerai mon travail sur mes prises de conscience, mes réflexions et mes sentiments.
Je ne peux pas déterminer la forme exacte du projet, puisqu'elle sera une représentation d'un moment présent qui est pour le moment dans le futur.

Laurence Dauphinais

Le concept du momento mori (le souvenir de sa propre mort) se lie naturellement pour moi à d’autres thématiques comme celles de la mémoire et du temps, de la religion, des souvenirs et de la nostalgie. La mort et l’instant photographique sont rattachés par des liens très forts. Si ce sujet me semble aussi intéressant c’est qu’il est aussi substantiel qu’évocateur et qu’il donne lieu à une panoplie de tangentes diverses tant au niveau conceptuel que formel.

Au plan formel, les mises en abîmes, les multiples images, et les diptyques m’attirent car cela permet une double, triple, quadruple lecture de l’image. La mémoire associe entre elles différents souvenirs et juxtapose les images mentales. Je cherche à approfondir dans mon approche photographique le fait d’unir une image à une autre, soit par leurs symboles communs, par leurs étranges ressemblances esthétiques ou pour créer un discours narratif, dans l’optique de non seulement discourir sur la mémoire mais aussi me servir des qualités de celle-ci.

J’ai déjà évoqué, par des projets photographiques antérieurs, la mémoire, j’ai voulu illustrer la nostalgie, qui est intimement liée au souvenir, et j’ai tenté notamment, par une série inspirée de Duane Michals, de discourir sur l’égarement face au temps.

Dans le même ordre d’idée, j’aimerais continuer à creuser le sujet pour en trouver les embranchements, les formes visuelles les plus parlantes. Pour l’un des projets, je pense à une série d’images mises en scène dans lesquelles on retrouverait un personnage seul, dans différents contextes. Dans chaque cas, on remarquerait une tension créée par l’attente, chaque personnage espère la manifestation d’un autre personnage. Je veux créer des photographies où l’on peut sentir l’absence et le passé. D’une photographie à l’autre, le visuel serait constant et cohérent ce qui explique l’approche contrôlée de la mise en scène.

Projet Mémoire religieuse