Bienvenue au cours Expression II de la session hiver 2009. J’ai décidé de structurer ce cours autour du concept de Memento mori. Depuis sa naissance au tout début de l’ère victorienne (époque remplie de pratiques et de croyances spiritistes et occultes), la photographie a toujours été imbibée de ce « rappel de mortalité ».
Plusieurs raisons expliquent le grand nombre de photographes fascinés par la notion de « memento mori ». J’en mentionnerais quelques unes : 1) l’arrêt temps fige le sujet humain par une sorte de rigidité cadavérique; 2) le lien physique avec la personne photographiée rappelle la notion d’empreinte, ou trace, qui accentue l’absence de cette personne; 3) et, finalement, la rupture du flux temporelle qui fige l’image dans un passé perpétuellement présent crée un repère temporel pour le spectateur, ce qui augmente la conscience de son propre passage dans le temps, donc sa mortalité.
Quand nous regardons une photographie, nous pouvons imaginer que le sujet est emprisonné dans un temps stoppé. Mais on pourrait aussi considérer que c’est nous qui sommes prisonniers dans un flux temporel incessant nous conduisant à notre destin funeste.
Dans Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde tente de sensibiliser ses lecteurs à la relation entre l’univers figé de l’imagerie et le flux continu du monde réel en inversant les rôles. Le corps de Dorian Gray reste suspendu dans un temps arrêté alors que son portrait entreposé dans le grenier continue à vieillir. Les photographies de Jesse A Fernandez des momies de Palermo me font le même effet que le roman d’Oscar Wilde. Les momies sont photographiées dans différents états de décomposition; plusieurs sont supportées par des broches clouées au mur. Les corps sont figés à jamais au moment où la mort les a saisies, mais ils continuent à se décomposer. Cela me donne l’impression que la caméra n’a pas réussi à suspendre le temps, tout comme le portrait de Dorian Gray.
Bonne session!
dimanche 25 janvier 2009
vendredi 23 janvier 2009
Sontag sur memento mori et l’image photographique
Nous sommes à présent en plein dans une époque nostalgique, et les photographies contribuent activement à promouvoir la nostalgie. La photographie est un art élégiaque, un art crépusculaire. Par la seule vertu de la photographie, l'aile du pathétique effleure presque tous les sujets. Un sujet laid ou grotesque peut être émouvant, du fait de la dignité que lui a conférée l'attention du photographe. Un beau sujet peut cristalliser la tristesse, du fait de son vieillissement, de sa dégradation ou de sa disparition. Toutes les photos sont des memento mori. Prendre une photo, c'est s'associer à la condition mortelle, vulnérable, instable d'un autre être (ou d'une autre chose). C'est précisément en découpant cet instant et en le fixant que toutes les photographies témoignent de l'oeuvre de dissolution incessante du temps.
Les photographies ont commencé à fournir des duplicata du monde au moment où le paysage humain commençait à subir un rythme de changement vertigineux : au moment où un nombre inouï de formes de vie biologique et sociale se voient détruites en très peu de temps, voici que l'on dispose d'un procédé pour fixer l'image de ce qui disparaît. Le Paris sombre et enchevêtré d'Atget et de Brassai a pour l'essentiel disparu. Comme les parents et les amis morts conservés dans l'album de famille, et dont la présence sur le papier exorcise en partie (angoisse et le remords suscités par leur disparition, de même les photos des vieux quartiers rasés, des coins de campagne défigurés et transformés en déserts, nous offrent une relation de poche avec le passé.
Sontag, Susan. SUR LA PHOTOGRAPHIE ( pages 30-31) traduit de l'anglais par Philippe BLANCHARD, Paris, Christian Bourgois, 1993.
Les photographies ont commencé à fournir des duplicata du monde au moment où le paysage humain commençait à subir un rythme de changement vertigineux : au moment où un nombre inouï de formes de vie biologique et sociale se voient détruites en très peu de temps, voici que l'on dispose d'un procédé pour fixer l'image de ce qui disparaît. Le Paris sombre et enchevêtré d'Atget et de Brassai a pour l'essentiel disparu. Comme les parents et les amis morts conservés dans l'album de famille, et dont la présence sur le papier exorcise en partie (angoisse et le remords suscités par leur disparition, de même les photos des vieux quartiers rasés, des coins de campagne défigurés et transformés en déserts, nous offrent une relation de poche avec le passé.
Sontag, Susan. SUR LA PHOTOGRAPHIE ( pages 30-31) traduit de l'anglais par Philippe BLANCHARD, Paris, Christian Bourgois, 1993.
APPEL DE PHOTOGRAPHES ET VIDÉASTES !
Je vous transfère un appel de soumission.
Bonjour,
Dans le cadre du projet Art Souterrain qui aura lieu lors de la Nuit Blanche de Montréal le samedi 28 février de 18h à 5h, la Galerie [sas] est à la recherche de photographes et de vidéastes bénévoles qui tenteront de capter les meilleurs clichés du sous-terrain montréalais.
Art Souterrain est un événement qui a l'ambition de transformer la ville souterraine de Montréal le temps d'une nuit en y exposant 80 artistes contemporains, pour la plupart québécois. Des photos, vidéos, installations et performances artistiques jalonneront les 2,8 km du parcours qui s'étendra du Complexe Les Ailes au Palais des Congrès. Dix espaces d'expositions seront aménagés afin de créer un itinéraire artistique dynamique. Le projet vise entre autres à reconsidérer la ville souterraine, qui pour l'instant a une vocation commerciale, afin d'en faire un nouveau lieu de diffusion de la culture.
La Galerie [sas] fait donc appel à des photographes et vidéastes dynamiques, motivés et curieux de découvrir la création artistique contemporaine dans un contexte inédit. En tant que photographe ou vidéaste d'Art Souterrain, vous aurez pour mandat de sillonner la ville sous-terraine muni de votre appareil photo ou caméra vidéo afin de saisir l'essence de cette nuit magique et ainsi laisser un témoignage vibrant de cet événement unique en son genre.
L'activité vous intéresse ?
Contactez dès maintenant Frédéric Loury ou Olivier Bousquet à l'adresse courriel : info@galeriesas.com
_______________________________
GALERIE [SAS]
Frédéric Loury, propriétaire
Olivier Bousquet, Directeur
372 rue Sainte-Catherine, Ouest
Espace 416
Montreal (QC) H3B 1A2
Canada
[tel] 514 878 3409
www.galeriesas.com
Bonjour,
Dans le cadre du projet Art Souterrain qui aura lieu lors de la Nuit Blanche de Montréal le samedi 28 février de 18h à 5h, la Galerie [sas] est à la recherche de photographes et de vidéastes bénévoles qui tenteront de capter les meilleurs clichés du sous-terrain montréalais.
Art Souterrain est un événement qui a l'ambition de transformer la ville souterraine de Montréal le temps d'une nuit en y exposant 80 artistes contemporains, pour la plupart québécois. Des photos, vidéos, installations et performances artistiques jalonneront les 2,8 km du parcours qui s'étendra du Complexe Les Ailes au Palais des Congrès. Dix espaces d'expositions seront aménagés afin de créer un itinéraire artistique dynamique. Le projet vise entre autres à reconsidérer la ville souterraine, qui pour l'instant a une vocation commerciale, afin d'en faire un nouveau lieu de diffusion de la culture.
La Galerie [sas] fait donc appel à des photographes et vidéastes dynamiques, motivés et curieux de découvrir la création artistique contemporaine dans un contexte inédit. En tant que photographe ou vidéaste d'Art Souterrain, vous aurez pour mandat de sillonner la ville sous-terraine muni de votre appareil photo ou caméra vidéo afin de saisir l'essence de cette nuit magique et ainsi laisser un témoignage vibrant de cet événement unique en son genre.
L'activité vous intéresse ?
Contactez dès maintenant Frédéric Loury ou Olivier Bousquet à l'adresse courriel : info@galeriesas.com
_______________________________
GALERIE [SAS]
Frédéric Loury, propriétaire
Olivier Bousquet, Directeur
372 rue Sainte-Catherine, Ouest
Espace 416
Montreal (QC) H3B 1A2
Canada
[tel] 514 878 3409
www.galeriesas.com
vendredi 2 janvier 2009
Projet libre - Marilène Lucas

Cette mosaïque est un corps humain grandeur nature. Rien n'est plus à la bonne place ni dans le bon sens. C'est le désordre et la déconstruction du corps.
Des formes et lignes abstraites, floues, bizarres recomposent ce corps d'une manière aléatoire : tous sont invités à faire tourner et interchanger les photos.
Le corps humain se construit et se déconstruit : il est changeant et en mouvement.
Le corps humain devient abstrait et beau : c'est une oeuvre d'art irréelle.
Marilène Lucas
jeudi 18 décembre 2008
Projet Final Stéphanie Guertin





Réflexions à propos de sujets sociaux d'actualité (Politique, Guerre en Irak, Pollution et Crise économique) concernés par les jeunes afin de démontrer l'importance de l'implication de ceux-ci dans la société. Le dernier portrait n'a pas de réflexions dans ses lunettes, car je trouvais que le sujet avait l'air de transpercer l'image pour demander au spectateur son point de vue. Les lunettes de ski ont été employés pour démontrer le fait que normalement avec des lunettes, nous voyons mieux ce qui nous entoure.
lundi 15 décembre 2008
jeudi 11 décembre 2008
Sarah Haddad - Projet Final
Bonjour
Voici mon travail final dans le cadre du cours d'expression photographique I. Je voulais donner l'impression d'une courtepointe de texture...
Sarah Haddad
lundi 27 octobre 2008
La séquence

Le flot visuel : fleuve de l’hémisphère droit
Nous allons tenter de créer une séquence d’images sans scénario. L’absence de scénario enlève toute notion de chronologie et de narration. Pour ce faire, il va falloir que le cerveau gauche, celui qui fonctionne par concept, soit subordonné au cerveau droit qui fonctionne par la lecture directe et émotive de l’image.
La différence entre une séquence d’images et un groupe d’images repose sur le flot visuel. Comme son nom l’indique, le flot visuel est une considération purement visuelle. Il n'a rien à voir avec les scénarios ou la chronologie. C`est une évolution semblable au développement des thèmes en composition musicale.
Quand nous commençons à ordonner les images d’une séquence, nous sommes immédiatement confrontés à de nouveaux défis : qu'est-ce qui détermine l'ordre des images? Comment choisir la position de l’image dans la séquence ? Par quelle image commencer? Par laquelle vaut-il mieux conclure?
Les images sont ordonnancées selon leurs qualités formelles et émotives. Cela signifie qu’il est impératif, pour le photographe, de demeurer sensible aux qualités évoquées par chaque image afin de créer une transition douce et logique. Il s’agit d’une transition graphique. Les masses de densité, la texture et la lumière fournissent le pont qui permet à certaines images de se fondre l’une dans l'autre.
La première image constitue le point de départ de la séquence. Tout comme une sorte d’introduction, elle annonce l’humeur et les saveurs graphiques de la séquence d’une façon simple et invitante. La séquence devrait évoluer, donc approfondir, élargir, développer les thèmes visuels. Autre considération : la première et la dernière image sont les plus stables. Celle qui termine la séquence doit résoudre les thèmes, faire écho à la première et témoigner de la distance qui les sépare.
Créez un diaporama d’une durée maximum de 3 minutes, à partir d’une séquence d’images (idéalement déjà prises dans des contextes différents) et à l’aide du logiciel Soundslide. Soyez particulièrement attentifs aux premières et dernières images et aux transitions visuelles entre chaque image. Soyez également attentifs au rythme de la séquence et à la durée des transitions.
Vous pouvez ajouter une trame sonore, mais rappelez-vous que nous fonctionnons uniquement avec le cerveau droit, donc nous ne comprenons pas le libretto de vos extraits d’opéra, ou les paroles de vos chansons. Assurez-vous que l’atmosphère que vous voulez ajouter est exprimée par la musique et non par les mots. Vous devrez donc être aussi sensible à la qualité émotive/psychologique de vos sons, qu’à celle de vos images.
À remettre le 24 et 25 novembre.
La différence entre une séquence d’images et un groupe d’images repose sur le flot visuel. Comme son nom l’indique, le flot visuel est une considération purement visuelle. Il n'a rien à voir avec les scénarios ou la chronologie. C`est une évolution semblable au développement des thèmes en composition musicale.
Quand nous commençons à ordonner les images d’une séquence, nous sommes immédiatement confrontés à de nouveaux défis : qu'est-ce qui détermine l'ordre des images? Comment choisir la position de l’image dans la séquence ? Par quelle image commencer? Par laquelle vaut-il mieux conclure?
Les images sont ordonnancées selon leurs qualités formelles et émotives. Cela signifie qu’il est impératif, pour le photographe, de demeurer sensible aux qualités évoquées par chaque image afin de créer une transition douce et logique. Il s’agit d’une transition graphique. Les masses de densité, la texture et la lumière fournissent le pont qui permet à certaines images de se fondre l’une dans l'autre.
La première image constitue le point de départ de la séquence. Tout comme une sorte d’introduction, elle annonce l’humeur et les saveurs graphiques de la séquence d’une façon simple et invitante. La séquence devrait évoluer, donc approfondir, élargir, développer les thèmes visuels. Autre considération : la première et la dernière image sont les plus stables. Celle qui termine la séquence doit résoudre les thèmes, faire écho à la première et témoigner de la distance qui les sépare.
Créez un diaporama d’une durée maximum de 3 minutes, à partir d’une séquence d’images (idéalement déjà prises dans des contextes différents) et à l’aide du logiciel Soundslide. Soyez particulièrement attentifs aux premières et dernières images et aux transitions visuelles entre chaque image. Soyez également attentifs au rythme de la séquence et à la durée des transitions.
Vous pouvez ajouter une trame sonore, mais rappelez-vous que nous fonctionnons uniquement avec le cerveau droit, donc nous ne comprenons pas le libretto de vos extraits d’opéra, ou les paroles de vos chansons. Assurez-vous que l’atmosphère que vous voulez ajouter est exprimée par la musique et non par les mots. Vous devrez donc être aussi sensible à la qualité émotive/psychologique de vos sons, qu’à celle de vos images.
À remettre le 24 et 25 novembre.
Les travaux

P5 : Microcosme
Exercice réalisé en classe à l’intérieur du stationnement P5
Consigne : Exprimer le macrocosme à partir des éléments du microcosme en réfléchissant sur le thème.
On travaille avec l’espace et son contenu, Il faut que les prises de vues viennent du microcosme. Dans ce microcosme, les objets ne sont pas nécessairement déjà chargés de sens. Il vous faudra alors créer un sens à partir des éléments présents. Vous y êtes : vos vêtements, vos objets personnels, l’espace, la lumière, possiblement quelques voitures. Il y a aussi une vérité qui est présente, une vérité que vous pouvez préserver, modifier ou ignorer.
Il y a également des caméras, donc toutes les caractéristiques du médium sont présentes. Bref, vous avez tout ce qu’il faut pour expérimenter l’image photographique.
Il est strictement interdit de toucher les voitures ou de déplacer les objets que vous trouvez sur place.
Vous devez non seulement travailler sur votre image, mais aussi, puisque vous êtes dans l’espace, répondre au besoin des autres. Vous êtes tous à la fois objets et créateurs.
Vous pouvez retravailler vos images pourvu que tous les éléments viennent du microcosme.
Le thème est L’état des choses.

Consigne : Exprimer le macrocosme à partir des éléments du microcosme en réfléchissant sur le thème.
On travaille avec l’espace et son contenu, Il faut que les prises de vues viennent du microcosme. Dans ce microcosme, les objets ne sont pas nécessairement déjà chargés de sens. Il vous faudra alors créer un sens à partir des éléments présents. Vous y êtes : vos vêtements, vos objets personnels, l’espace, la lumière, possiblement quelques voitures. Il y a aussi une vérité qui est présente, une vérité que vous pouvez préserver, modifier ou ignorer.
Il y a également des caméras, donc toutes les caractéristiques du médium sont présentes. Bref, vous avez tout ce qu’il faut pour expérimenter l’image photographique.
Il est strictement interdit de toucher les voitures ou de déplacer les objets que vous trouvez sur place.
Vous devez non seulement travailler sur votre image, mais aussi, puisque vous êtes dans l’espace, répondre au besoin des autres. Vous êtes tous à la fois objets et créateurs.
Vous pouvez retravailler vos images pourvu que tous les éléments viennent du microcosme.
Le thème est L’état des choses.

dimanche 19 octobre 2008
Janieta Eyre chez Art Mûr

À NE PAS MANQUER
La série In the scream of Things de la photographe torontoise Janieta Eyre est présentement exposée dans l’espace 2 chez Art Mûr à Montréal. Ses œuvres sont exposées avec la série Groupe of seven awkward Moments de la photographe winnipeguienne Dianna Thornycroft ainsi que le champ témoin du peintre, dessinateur, animateur et philosophe arcane Michel Boulanger, professeur en arts plastiques à l’UQAM. Le vernissage est le samedi 25 octobre à 15 h, malheureusement je ne crois pas que Janieta Eyre ou Dianna Thornycroft seront présentes, mais heureusement Michel Boulanger y sera.
L’exposition se poursuit jusqu’au 8 novembre.
mardi 30 septembre 2008
Article dans la Presse
Je poste un message que Krystyna viens de m'envoyer.
Il y a quelques jours paraissait un article dans La Presse concernant les photographies ratées. En fait j'avais lu seulement la partie sur l'exposition de Joachim Schmid, mais il y a aussi une autre partie de texte qui suggère d'aller voir un site internet de photos ratées rescencées.
J'ai pensé te l'envoyer pour que (si tu le crois pertinent) les élèves puissent le lire, parce que dans une demarche artistique on écarte souvent des photos ratées qui pourraient peut-être en fait nous mener vers une oeuvre très intéressante!
Alors voilà le lien internet: http://www.cyberpresse.ca/vivre/societe-et-sexualite/200809/22/01-22425-photos-ratees-a-un-cheveu-de-la-poubelle.php
Krystyna
Il y a quelques jours paraissait un article dans La Presse concernant les photographies ratées. En fait j'avais lu seulement la partie sur l'exposition de Joachim Schmid, mais il y a aussi une autre partie de texte qui suggère d'aller voir un site internet de photos ratées rescencées.
J'ai pensé te l'envoyer pour que (si tu le crois pertinent) les élèves puissent le lire, parce que dans une demarche artistique on écarte souvent des photos ratées qui pourraient peut-être en fait nous mener vers une oeuvre très intéressante!
Alors voilà le lien internet: http://www.cyberpresse.ca/vivre/societe-et-sexualite/200809/22/01-22425-photos-ratees-a-un-cheveu-de-la-poubelle.php
Krystyna
dimanche 28 septembre 2008
Prenez soin de vous de Sophie Calle

Rappel : les cours de lundi 6 octobre, et de mardi 7 octobre sont reportés au mercredi 8 octobre, à 18 :00 à la fondation DHC/ART, situé au 451 rue St.- Jean, dans le Vieux Montréal (voir carte plus loin). Nous allons voir l’exposition Prenez soin de vous, de Sophie Calle.
Je vous demande d’écrire un texte d’une page sur l’exposition Prenez soin de vous de Sophie Calle dans lequel vous exprimez vos pensées sur un élément ou un aspect de son travail qui vous intéresse (ou qui vous perturbe) particulièrement. Voici trois exemples de thèmes que vous pourriez aborder.
1 Auteur et sujet
2 Publique et privé
3 Artiste et instrument
Carte
Je vous demande d’écrire un texte d’une page sur l’exposition Prenez soin de vous de Sophie Calle dans lequel vous exprimez vos pensées sur un élément ou un aspect de son travail qui vous intéresse (ou qui vous perturbe) particulièrement. Voici trois exemples de thèmes que vous pourriez aborder.
1 Auteur et sujet
2 Publique et privé
3 Artiste et instrument
Carte
articles
samedi 27 septembre 2008
Le paysage : Regard plausible sur un sujet incertain
Projet 4
Échapée, de la série Paysage incertain, Isabelle Hayeur, 2001
Le paysage en arts est aussi vivant dans la photographie contemporaine qu’il l’était dans la peinture du XVI siècle. Cette forme d’expression recèle toute réflexion esthétique et philosophique sur la représentation de l’espace qui nous entoure, allant jusqu'à remettre en doute notre capacité de percevoir le réel. Un paysage est donc beaucoup plus une remise en question des modes de représentation et une réflexion sur la place de l’humain sur cette planète que le simple fait de photographier la nature.
Nous allons tout simplement travailler avec le rectangle 1: 2 ou plus. Vous pouvez sectionner le rectangle d’une prise de vue plus carrée, ou construire le rectangle avec plusieurs images. Si vous décidez de construire un panorama à partir de plusieurs clichés de la même scène, essayez de pousser l’idée plus loin qu’une simple reconstruction de la réalité.
Le rectangle panoramique vient avec la perception préétablie d’une représentation juste du paysage, comme une vue augmentée sur le réel. Le long rectangle horizontal correspond plus à la vue humaine; il simule donc mieux notre expérience visuelle. La perception préétablie augmente le plaisir du jeu quand on veut présenter une scène fantastique ou impossible. Dans ce cas, il faut faire disparaître les « coutures » pour préserver l’illusion du panorama.
Vous pouvez également faire une seule prise. Dans ce cas, l’aspect irréel ou fantastique proviendrait soit de votre vision directe sur le sujet, soit de la composition de ce long rectangle qui intensifie la prise de vue en la rendant plus vaste, sans diluer le sujet dans l’espace.
Instructions :
1 Lire les paragraphes ci-haut
2 Choisir un lieu extérieur ou intérieur
3 Faire des paysages.
Vous pouvez :
- jeter un doute sur la capacité de la camera de représenter la nature;
- jeter un doute sur la réalité elle-même;
- exprimer vos inquiétudes face au monde;
- exprimer votre amour pour la nature;
- réaliser votre paradis/enfer sur terre (utopie / dystopie);
- réinventer le genre « paysage » pour correspondre à votre vision du monde.
Explorez et expérimentez le rectangle panoramique sous le thème Regard plausible sur un sujet incertain et choisissez une ou deux de vos images préférées pour les présenter en classe le 3&4 novembre prochain.
Voici quelques démarches dans la photographie contemporaine qui s'inspirent du paysage.
Daniel Corbeil
Jocelyn Philibert
Catherine Plaisance
Émilie Rondeau
Yves Médam
Isabelle Hayeur
Bertrand Carriere
Ed Burtynsky
Idées
réflexions sur le paysage
Travaux

Le paysage en arts est aussi vivant dans la photographie contemporaine qu’il l’était dans la peinture du XVI siècle. Cette forme d’expression recèle toute réflexion esthétique et philosophique sur la représentation de l’espace qui nous entoure, allant jusqu'à remettre en doute notre capacité de percevoir le réel. Un paysage est donc beaucoup plus une remise en question des modes de représentation et une réflexion sur la place de l’humain sur cette planète que le simple fait de photographier la nature.
Nous allons tout simplement travailler avec le rectangle 1: 2 ou plus. Vous pouvez sectionner le rectangle d’une prise de vue plus carrée, ou construire le rectangle avec plusieurs images. Si vous décidez de construire un panorama à partir de plusieurs clichés de la même scène, essayez de pousser l’idée plus loin qu’une simple reconstruction de la réalité.
Le rectangle panoramique vient avec la perception préétablie d’une représentation juste du paysage, comme une vue augmentée sur le réel. Le long rectangle horizontal correspond plus à la vue humaine; il simule donc mieux notre expérience visuelle. La perception préétablie augmente le plaisir du jeu quand on veut présenter une scène fantastique ou impossible. Dans ce cas, il faut faire disparaître les « coutures » pour préserver l’illusion du panorama.
Vous pouvez également faire une seule prise. Dans ce cas, l’aspect irréel ou fantastique proviendrait soit de votre vision directe sur le sujet, soit de la composition de ce long rectangle qui intensifie la prise de vue en la rendant plus vaste, sans diluer le sujet dans l’espace.
Instructions :
1 Lire les paragraphes ci-haut
2 Choisir un lieu extérieur ou intérieur
3 Faire des paysages.
Vous pouvez :
- jeter un doute sur la capacité de la camera de représenter la nature;
- jeter un doute sur la réalité elle-même;
- exprimer vos inquiétudes face au monde;
- exprimer votre amour pour la nature;
- réaliser votre paradis/enfer sur terre (utopie / dystopie);
- réinventer le genre « paysage » pour correspondre à votre vision du monde.
Explorez et expérimentez le rectangle panoramique sous le thème Regard plausible sur un sujet incertain et choisissez une ou deux de vos images préférées pour les présenter en classe le 3&4 novembre prochain.
Voici quelques démarches dans la photographie contemporaine qui s'inspirent du paysage.
Daniel Corbeil
Jocelyn Philibert
Catherine Plaisance
Émilie Rondeau
Yves Médam
Isabelle Hayeur
Bertrand Carriere
Ed Burtynsky
Idées
réflexions sur le paysage
Travaux

mercredi 24 septembre 2008
Ex 2 : face lift
Exercice no 2 : face lift
Le but du deuxième exercice est de séparer l’objet photographié du sujet photographique, et de nous faire réfléchir sur les notions de sujet, forme, méthode, genre, attitude, matériel, langage, etc.
L’objet photographié doit se trouver à l’intérieur des quatre coins de votre propre visage. Vous pouvez faire ce que bon vous semble : paysage, montage, nature morte, abstraction, mise en scène, documentaire, etc.; la seule restriction, c’est que vous ne pouvez pas faire un autoportrait.
Le but du deuxième exercice est de séparer l’objet photographié du sujet photographique, et de nous faire réfléchir sur les notions de sujet, forme, méthode, genre, attitude, matériel, langage, etc.
L’objet photographié doit se trouver à l’intérieur des quatre coins de votre propre visage. Vous pouvez faire ce que bon vous semble : paysage, montage, nature morte, abstraction, mise en scène, documentaire, etc.; la seule restriction, c’est que vous ne pouvez pas faire un autoportrait.

Deux pieds carrés
jeudi 11 septembre 2008
Exposition de Gabor Szilasi

Gabor Szilasi, un pilier de la photographie québécoise, expose au Monument National, 1182, boulevard St. Laurent au coin de Ste. Catherine et St. Laurent du 15 septembre au 15 décembre avec Guy Glorieux et Mila Donavan. L'exposition est présentée par la Maison de l'mage et de la Photographie.
Gabor, ancien professeur du département de photographie au Cégep du Vieux, était long temps professeur au Baccalauréat et en Maîtrise en arts à l’Université Concordia, où il m’a enseigné en 1985.
Gabor, ancien professeur du département de photographie au Cégep du Vieux, était long temps professeur au Baccalauréat et en Maîtrise en arts à l’Université Concordia, où il m’a enseigné en 1985.
dimanche 24 août 2008
La Triennale québécoise au MAC
Nous irons au Musée d’art contemporain mercredi le 3 septembre à 18:00. Je vous demande d’écrire une page (environ 250 mots) sur l’une des œuvres exposées (choisissez une œuvre qui vous plait). Je ne vous demande pas d’expliquer ni même de comprendre l’œuvre, mais simplement d’écrire un texte sur votre expérience de l’œuvre.
Une page (environ 250 mots) à remettre le 8 ou 9 septembre
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